PPPE L1 : atelier de calligraphie au lycée international François 1er
François Cheng nous présentait la calligraphie chinoise comme une poétique du surgissement, du souffle et du signe qui advient. Liying XIE, artiste chinoise et calligraphe en résidence au lycée François 1er est venue à plusieurs séances pour présenter cet art d’une culture connu souvent de manière trop superficielle. Elle a introduit le cours d’arts plastiques du premier semestre des L1 autour du geste et de la trace sur différents papiers (papier classique 220gr mais aussi papier de riz fin).
Le développement des expérimentations pour maîtriser les langages et les moyens plastiques, c’est opérer des choix afin de découvrir les résultats de ses décisions. Cette compétence « expérimenter » s’approprie des questions artistiques en prenant appui sur la pratique. Pour nos étudiants de première année de licence c’est, dans un premier temps, mobiliser des dispositifs d’observation et d’analyse d’une pratique plastique, pour transmettre dans le futur les arts plastiques à des jeunes enfants. Une première initiation autour des gestes et de la trace est opportun en fixant chaque étape de son parcours sous la forme d’un carnet de bord ou portfolio de références et d’apprentissage.
Le numérique a contribué à la séquence par l’utilisation du téléphone et de l’application « Snapseed », gratuite et multiplateforme. Des photographies d’arbre en automne (avec leur silhouette qui accentue leurs lignes et leurs formes) ont été manipulées avec le curseur de contraste ou en modifiant les courbes pour amplifier et simplifier leur figure et leur apparence.
Ce processus s’est développé dans une démarche à intention artistique qui interroge la représentation, le style et la ressemblance par le biais d’une diversité des productions.











































Vision vivante à l’entrée des jardins
Qui chuchote, crie à ma mélancolie
Viens mon ami , je satisferai ta faim
De lumière et d’intuition bucolique
M’allonger, je dûs pour écouter l’esprit
À l’intérieur je suis , quelle grâce ! Quel confort !
Jamais ne ressentais-je telle vie , je fus presque guéri
De mon chagrin éternel comparable au Malemort
Cette chaleur ne fut que plus ardente à l’écoute de l’Ancien
Qui conta tout ce qu’il a pu voir de son existence
Ce château français accueillant même les Capétiens
Lorsqu’il acheva ses anecdotes , les étoiles nous observaient déjà
Écouter les propos du sage fut telle une thérapie philosophique
Je m’en allais le cœur léger, cela fut une bien belle balade !
Sacha MARTENS PPPE L1