Le printemps des poètes dans le jardin anglais
Les secondes 7 ont participé avec leur professeur de français, monsieur Le Golvan, au printemps des poètes au mois de mars 2024. Une sortie de la classe pluridisciplinaire a été organisée sous la forme d’un atelier en parcours promenade parmi les arbres remarquables puis les poèmes ont été écrits en classe et ensuite mis en image en cours d’arts plastiques.



Sous le ciel sombre d’un soir,
Un saule pleureur se dresse,
Ses branches, des bras de tendresse,
Tressent un dôme au-dessus de l’étang.
Feuilles légères comme des esprits,
Verte cascade de pensées,
Elles murmurent au vent des secrets
Que seul le silence peut comprendre.
Le dôme, édifice végétale,
Protège les murmures du temps,
Sanctuaire des êtres de l’eau,
Abri doux pour les poules d’eau égarées.
Sous cette voûte, le monde s’endort,
les nids s’adoucissent
Oubliant la fureur des jours,
L’écho d’un monde en suspens.
Erwan Germain




C’est au printemps, que commence le bal des fleurs.
C’est au printemps, que commence le bal des fleurs.
Dans un somptueux endroit où la joie demeure.
Au creux d’un jardin comparable à celui des cieux,
Se révèle sous les frondaisons un être lumineux.
Ses branches tendues vers l’infinie déployées,
Nous offrent un espoir, si longtemps égaré.
Dans son parfum suave, s’éveillent les derniers bourgeons.
En répandant leur mélodie aussi sublime qu’un papillon.
Il est la poésie incarnée, la beauté révélée.
Ses pétales nacrés d’une blancheur sans pareille, véritable diamant
Sous le soleil flamboyant, leur présence est un chant,
Qui apaise nous âmes et nos cœurs tourmentés.
Ô Magnolia subtil trésor de nature fleuri
En ce lieu céleste où ta grâce s’impose,
Ton essence fait naître le monde en une parfaite symbiose.
Faisant de tout ce qui t’entoure un éternel paradis.
Lyse Apert
Toi grand arbre majestueux,
Toi qui nous apportes oxygène,
Toi qui nous réchauffes sous peine,
Toi qui nous rend tous heureux.
Grandes écorces moelleuses;
Branches toujours gracieuses
Pleines de feuilles vertes,
De bourgeons qui vont éclore
Sous le ciel bleu et nuages blancs,
Le chant des oiseaux le matin
Et l’agréable soleil tapant
Le chêne qui reprend des couleurs,
Qui crée joie et bonne humeur;
On sent le printemps qui vient !
Lili-Meï ENG (et vidéo)



Les bourgeons fleurissent de nouveau chaque année.
Vos longs bras se tordent comme des balançoires
Et leur lente plongée dans l’eau peut laisser croire
Que vous essayez de toucher votre reflet
Toujours, autour du tronc, des êtres vont passer
Rouges-gorges si fiers, portent leur feu de gloire,
Grenouilles de l’étang chantonnent le beau soir,
Et les moineaux volent au rose du lever.
Ni oiseau ni arbre ne connaissent la guerre,
Concept trop vulgaire pour la paix de leur terre.
Nul ne refuse quand les hommes s’entretuent.
Dans longtemps, réveillés par une pluie d’Avril,
Vous ne vous souviendrez plus de nous, disparus.
Toujours, vos bourgeons continueront à fleurir.
Mabel Arthur-Rios
Brume maitresse de ces lieux
Sa courbe se remarque
On l’observe tête dans le bassin
Il ondule avec le vent et ses branches fragiles
S’envolent soudainement
La mare d’émeraude, joyau merveilleux
Abrite un foyer ils nagent tranquillement
Ignorant notre présence ils fondent leurs famille
Un nid chaleureux empli de douceur
O havre de paix
La verdure te protege
Te cache des regards indiscrets
Ce tronc imposant expose l’usure du temps
On semble lire dans ces plis et ces crevasses
Un passé Discret de ce paisible saule
Sam Bordier

Dans le jardin, deux statues, immobiles, se tiennent,
Face à face, leurs regards figés dans le temps,
Elles semblent murmurer des secrets anciens,
Témoins silencieux d’un passé lointain.
Le marbre poli reflète la lumière du jour,
Leur présence majestueuse inspire le séjour, À Fontainebleau, où le temps semble suspendu,
Ces gardiennes du temps demeurent imperturbables et nues
Agathe Chenilco

Mélèze tu es comme l’aquilon,
Au beau milieu de l’agglomération.
Ta feuille aimée a été remplacée,
Par tes branches craquelées, éthérées !
Un délice, un supplice d’observer,
La finesse dont tu as hérité.
Suis-je en pleine hallucination,
Face à l’admiration qu’on te porte ?
Oh ! On dit les mille et une nuits, mais toi
Tu as mille et une facettes à la fois.
Dans les nuées tu cherches à t’élancer.
Je me perds de douceur et de merveille
Prise par cette bonté admirable
Par le seul mot vous décrivant, la grâce.
Candice Mokoko
